IA & Journalisme

Images créées (à gauche) par Copilot et (à droite) par Canva avec le prompt "IA et journaliste".

Opportunité(s) et/ou menace(s) ?

Sommaire

Introduction: dans cette introduction, nous avons recueilli les représentations de la population sur notre thématique à travers un micro trottoir

Première Partie: Comprendre le concept

  • Des définitions de termes relatifs à l’Intelligence Artificielle (IA)
  • Une frise chronologique relatant l’évolution de l’IA

Deuxième Partie: Les Enjeux et les Défis pour le Journalisme.

  • Nous donnons la parole à différents journalistes qui sont les principaux intéressés.
  • Comment les journalistes devront relever tous les défis posés par l’IA notamment grâce à des chartes élaborées pour mieux encadrer son utilisation et l’IA Act (expliquée à travers une video)
  • La question du dessin de presse et de son appropriation par l’IA (mis en scène à travers une video)
  • des pistes pédagogiques concoctées par nos petites mains

Conclusion: Nous mettons en avant différents points que les journalistes et le public doivent prendre en compte pour éviter la désinformation et toute panique morale. Un padlet des différentes ressources utilisées pour la constitution de ce dossier est mis à disposition

Introduction

Les médias nous accompagnent au quotidien et sont un support à la démocratie : ils ont la liberté de montrer différents points de vue et idées, de dénoncer la corruption et les discriminations, mais également de montrer la cohésion sociale et culturelle.

Ils n’échappent cependant pas aux soucis économiques et à la rentabilité, mesurée en termes d’audimat et de vente. Dans ce contexte, l’IA générative amène de nouveaux outils puissants, même si, il faut le rappeler,  l’ IA n’a pas d’idées, reprend des propos qui peuvent être aussi intéressants qu’absurdes (on parle alors d’« hallucinations »)… Ces IA génératives ne savent pas ce qui est possible ou impossible, vrai ou faux, moral ou immoral.

C’est pourquoi le métier de journaliste doit rester central pour enquêter et raisonner sur les situations complexes de société et de géopolitique. 

Alors, comment les médias peuvent-ils exploiter les outils d’IA tout en évitant leurs écueils ?

On vous donne la parole !

Nous avons interrogé des personnes de tous horizons pour recueillir leurs opinions et leurs ressentis sur notre thématique! Ce sont :

  • des femmes travaillant dans le domaine de l’éducation, de la santé, âgées entre 40 et 50 ans
  • un homme salarié d’une entreprise des services de l’eau, âgé de plus de 60 ans
  • des jeunes de lycée et des étudiants de l’Université (Droit et STAPS) et d’une école d’ingénieur en aérospatial.

Nous vous laissons apprécier ces 3 capsules sonores ci-dessous:

Capsule sonore 1 : Elle introduit le sujet en allant recueillir la définition de l’IA auprès de la population

Capsule sonore 2 : Elle regroupe les questions portant sur l’implication de l’IA dans le domaine du journalisme et les préoccupations que peuvent avoir les citoyens sur cette question.

Capsule sonore 3 : Elle porte essentiellement sur la fiabilité et la neutralité des articles générés par l’IA

Première Partie : Comprendre le concept

Avant d’aller plus loin, quelques définitions :

Depuis quelques années, les médias se sont emparés des nouveaux outils d’IA disponibles.  

Ils peuvent être utilisés à toutes les étapes du travail journalistique : lors de la collecte et du traitement des informations, puis pour réaliser les contenus eux-mêmes et enfin lors de leur publication ou de leur diffusion : 

Depuis 2022, cette évolution a connu une brutale accélération :

Historique par Thiery

Amenant à identifier clairement les risques liés à ces différentes utilisations : trois niveaux de risques, imaginés par la chercheuse Laurence Dierickx : 

  • Les utilisations à risque faible  : Ces usages n’ont pas d’impact sur l’information délivrée au public. Ils peuvent faire l’objet d’une discussion organisée en interne, mais ne doivent pas forcément être notifiés au lecteur, auditeur ou téléspectateur. 
  • Les utilisations à risque modéré  : Ces usages peuvent avoir un impact sur l’information publiée ou diffusée. Ils doivent rester sous la responsabilité directe des éditeurs et des journalistes, et être signalés de façon explicite à leur public.
  • Les utilisations à proscrire : Ces usages sont, de façon intrinsèque, incompatibles avec le respect de la déontologie journalistique.

Deuxième partie: Les enjeux et défis pour le journalisme

L’intégration massive de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine du journalisme soulève  à la fois des espoirs de transformation positive et des craintes concernant ses implications éthiques et professionnelles. 

Va t-on assister au remplacement partiel ou total du métier de journaliste ? 

Pour commencer, donnons la parole aux principaux intéressés :

Ce qu’en disent les journalistes

« De tous les bouleversements naissent des opportunités, naissent aussi des possibilités de se servir des outils pour faire avancer et progresser la profession »

Pierre SAVARY

Pierre Savary
> directeur de l’École supérieure de journalisme de Lille (ESJ Lille)

> Ancien directeur des études de l’ESJ Lille.

«  Le rôle du journaliste en tant qu’être humain reste essentiel »

Rémy DEMICHELIS

Rémy Demichelis
> journaliste chez Investir,
du groupe Les Échos-Le Parisien, depuis 2019.

> Auteur de « L’intelligence artificielle, ses biais et les nôtres » aux éditions
Du Faubourg, juin 2024.

TROIS QUESTIONS À…

> Vous êtes optimiste ou pessimiste face au développement de l’intelligence artificielle (IA) générative ?

RD – J’attends de voir. On est à un tournant de l’histoire. L’IA Act* vient d’être adopté par l’Union européenne. C’est fondamental et c’est sain, de mettre des balises dans cette sphère qui n’était pas du tout régulée. Des bases de données ont été exploitées sans le consentement des créateurs de contenu, des algorithmes n’ont pas respecté les droits fondamentaux des personnes. Est-ce que cette nouvelle loi va fonctionner ? En tout cas, l’Union européenne cherche à faire respecter ces règlements, on l’a vu avec le Digital Markets Act (DMA) et le Digital Service Acts (DSA)**. Ça sera sûrement encore vrai demain.

> Si je vous dis IA et journalisme, quel est votre premier sentiment ?

RD – Le rôle du journaliste, en tant qu’être humain, reste essentiel. On ne parle pas assez de la subjectivité, du ressenti. Il faut sentir les thèmes qui émergent, il faut sentir la façon dont s’exprime une personne. Il y a tellement d’implicite, de choses qui ne sont pas formalisées dans les relations humaines. Et il faut aussi déjouer l’enfumage politique, la communication, le marketing ou encore prendre un certain recul par rapport aux événements que l’on couvre. Toutes ces notions ne sont pas intégrées par une machine, ça lui est totalement étranger.

> Que pensez-vous des partenariats entre des sociétés qui développent l’intelligence artificielle et des médias ?

RD – C’est à double tranchant. La grande majorité des contenus journalistiques a une valeur. Les journalistes écrivent correctement et vérifient les informations. Les sociétés qui développent l’IA, comme par exemple Open AI et Meta, ont besoin de données et surtout de données de qualité pour entraîner leurs algorithmes. En contrepartie, les sociétés vont rémunérer les médias, donc cela peut amener une nouvelle source de revenus aux entreprises de presse. Mais ce partenariat peut devenir problématique si demain, on voit des sites Web qui se montent de toute pièce, pour récupérer les articles de presse, créer des synthèses et finalement capturer toute la valeur journalistique.
Les journalistes vont voir leur travail pillé par des IA génératives, qui vont se contenter de reformuler des articles de façon très rapide.

*Législation européenne pour réguler les systèmes d’intelligence artificielle adoptée définitivement par les vingt-sept pays membres de l’Union européenne, le 21 mai.

** Le DMA est entré en application début mai 2023 et le DSA fin août 2023. Ils limitent la domination économique des grandes plateformes et la diffusion en ligne de contenus et produits illicites. Source : touteleurope.eu

« Énormément de gens, aujourd’hui, font davantage confiance à des algorithmes qu’à des êtres humains, pour hiérarchiser l’information,
présenter l’information, comprendre le monde qui les entoure »

Marc EPSTEIN

Marc Epstein
> Journaliste, ancien grand reporter à L’Express au service Monde.
> Rédacteur en chef du service Monde de L’Express pendant une quinzaine d’années.
> Président de l’association La Chance, pour la diversité dans les médias.

« Les journalistes doivent réfléchir
à ce que peut faire ou ne pas faire l’IA et ce qu’ils doivent continuer à investir ou à investir davantage »

Mariana GRÉPINET

Mariana Grépinet
> Grand reporter freelance.
> Éditorialiste politique à BFMTV.
> Près de vingt ans à
Paris Match.

> Prépare une thèse à l’université Paris 2 sur le rôle des journalistes dans l’éducation aux médias et à l’information.

« Les chartes qui définissent les devoirs des journalistes s’accordent à dire qu’il faut respecter le public, c’est-à-dire ne pas le tromper.
Ces principes professionnels doivent s’adapter à toute production journalistique, intelligence artificielle ou pas »

Vincent LANIER

Vincent Lanier
> Journaliste au quotidien
Le Progrès à Bourg-en-Bresse.

> Membre du bureau national du Syndicat national des journalistes (SNJ)

Découvrez juste ici, un jeu pour débattre autour de la question :
Les journalistes vont-ils disparaître face au développement de l’intelligence artificielle générative (IAg) ?

La montée en puissance de l’intelligence artificielle pose donc à l’ensemble des médias, une série de questions hautement sensibles. 

  • Enjeu de la désintermédiation : Va-t-elle mettre au chômage une partie des professionnels dont les tâches peuvent désormais être réalisées par un simple logiciel ? 

Si vous pouvez avoir une réponse en rédigeant un simple prompt, pourquoi consulter les médias ? 

  • Enjeu de transparence et de responsabilité : Comment s’assurer d’une juste rémunération des auteurs et des éditeurs dont les contenus alimentent les corpus des IA génératives, et qui peuvent être légitimes à réclamer un partage de la valeur ainsi créée ? 

L’IA ne respecte pas la propriété intellectuelle, n’a pas de notion de droit. Quand on utilise une IA générative, qui détient quoi ?

Il est donc essentiel que les décideurs politiques, les entreprises et les chercheurs collaborent pour veiller à ce que la sélection algorithmique encourage autant que possible la diffusion d’informations de haute qualité sans pour autant franchir la ligne de la modération de contenu qui pose problème à la liberté d’expression, à l’indépendance de la presse et à l’accès du public à une pluralité d’informations fondées sur des faits. Il serait également utile d’accroître la transparence du processus de sélection algorithmique. (Craig Forman)

  • Question de l’impact du biais algorithmique : Comme l’IA est conçue avec des données majoritairement en anglais, l’influence culturelle anglo-saxonne peut-être importante, accentuant les discriminations subies par une partie de la population.
  • La question de la personnalisation des contenus Chance pour intéresser les citoyens ou disparition de la base commune de la conversation publique ? Et ses dérives :  réduction du pluralisme et la diversité des informations fournies par les médias par une personnalisation extrême du contenu, par le biais de bulles de filtres, diffusion de contenus sensationnalistes ou polarisants destinés à susciter davantage d’engagement.
  • Enjeu de désinformation et péril de désordre informationnel dans un contexte de désinformation massive.

« Peuvent-ils aboutir à une fragilisation de nos démocraties ?« 

Que les contenus produits soient malveillants ou pas, ils nourrissent un grand désordre informationnel et dessinent les contours d’un monde au sein duquel il n’est plus possible de distinguer avec certitude ce qui est vrai ou ce qui ne l’est pas, si un contenu a été généré par une machine ou par un humain.

Il faut vérifier que les données produites respectent le droit d’auteur et que les données utilisées par le système sont correctement utilisées. Si des données « synthétiques » remplacent demain nos connaissances dans l’entraînement des IA, il sera de plus en plus difficile de démêler le vrai du faux et si les volumes de ces contenus venaient à dépasser certains seuils critiques, ils entreraient massivement dans la boucle d’apprentissage des systèmes d’IA et contamineraient les bases de données nécessaires à leur développement.

À la clé de ce scénario dystopique, un univers informationnel où primeraient l’uniformisation des savoirs, des informations factuellement fausses, trompeuses ou de faible qualité et la reproduction sans fin des mêmes biais. Un monde de doute, d’ approximation, de confusion et de suspicion systématique.

Dans un tel scénario, les médias seront, parmi les rares capables, de repousser les assauts du faux, du fake et du vraisemblable. Ils devront plus que jamais contribuer à la diversité des sources et des opinions, ainsi que certifier l’info en signant leurs contenus de la mention : « Écrit et vérifié par [ce journaliste], pour [tel média] »

Les journalistes ont donc à relever tous ces défis, s’ils veulent restaurer la confiance nécessaire, vis à vis de leur travail, et ce dans un contexte de suspicion vis à vis des contenus générés par l’IA.

Comment ?

  • Négocier l’indépendance vis à vis des “poids lourds” de l’IA, concernant l’exploitation de leurs contenus et pour que les enjeux de la profession soient pris en compte.

Une première approche consiste à bloquer l’accès aux archives et à réclamer une rémunération pour l’exploitation des contenus. C’est la position défendue par la majorité des éditeurs, à l’image du New York Times qui a, par ailleurs, intenté un procès au créateur de ChatGPT.

La seconde posture consiste à conclure des partenariats avec les fournisseurs de solution d’intelligence artificielle, au premier rang desquels OpenAI et ChatGPT. C’est le cas du Monde (1er média français à conclure un tel accord), d’Associated Press et du groupe Axel Springer qui ont tous négocié avec OpenAI des contreparties, comme la possibilité de diffuser des contenus dans les résultats fournis par ChatGPT, l’accès exclusif à des outils IA pour les rédactions et la collaboration directe avec les équipes techniques.

  • Produire ses propres outils.

Des journalistes de douze groupes de presse français contribuent à un prototype d’intelligence artificielle dédié aux journalistes, développé par l’ONG Reporters sans frontières (RSF) et l’Alliance de la presse d’information générale (Apig)

Ce projet baptisé Spinoza, concentré sur la presse écrite, a pour objectif de mettre au point « un outil d’intelligence artificielle (IA), par et pour les journalistes, qui garantit la propriété intellectuelle des médias sur leurs publications ».

Participent également au test le groupe Ebra (presse régionale dans l’est de la France), Publihebdos (92 hebdomadaires d’information locale), Libération et L’Equipe, entre autres. Il est financé par RSF, l’Apig ainsi que par une subvention du ministère de la Culture. Le prototype doit être perfectionné jusqu’à l’automne, où un bilan sera fait avant la phase suivante, la définition d’un modèle économique.

  • Former les journalistes :

S’informer, élargir sa culture IA (c’est-à-dire s’informer sur ses limites, ses opportunités, son potentiel), attribuer des responsabilités, tester, répéter, élaborer des lignes directrices, améliorer les prompts utilisés dans les outils d’IA générative, collaborer et créer des réseaux.

  • Chartes de « bonnes pratiques » : 

Depuis l’été 2023, de multiples rédactions expliquent leurs positions éditoriales sur l’utilisation de l’intelligence artificielle, notamment Le Figaro, le groupe Les Échos / Le Parisien, The Guardian, la BBC, le magazine Wired, le média Vox Europ, ou encore la radio canadienne CBC.(INA La revue des médias / Les médias face à l’intelligence artificielle : 20 chartes passées au crible) 

Novembre 2023 : RSF et 16 organisations partenaires présentent la Charte de Paris sur l’IA et le journalisme. Conçue par une commission présidée par Maria Ressa, lauréate du prix Nobel de la paix 2021, elle réunit 32 personnalités issues de 20 pays différents, spécialistes du journalisme ou de l’IA. L’objectif : déterminer un ensemble de principes éthiques fondamentaux pour protéger l’intégrité de l’information à l’ère de l’IA.

Deux limites néanmoins :  

La première consiste à s’engager sur des principes et des règles de conduite alors qu’il est impossible de prédire ce que la technologie permettra à court et moyen termes. Ces chartes devront donc évoluer.

La seconde concerne la garantie d’une supervision humaine systématique pour tous les contenus produits ou édités par une IA.
Avec l’IA et son processus d’apprentissage automatique (deeplearning), la maîtrise et la transparence des processus ne sont plus possibles. C’est la question de la responsabilité éditoriale.

  • 21/05/2024 :  IA Act : l’Europe propose un texte de cadrage.  

D’une manière plus spécifique, nous avons voulu analyser la manière dont l’IA pouvait s’emparer du dessin de presse, figure emblématique de la liberté de la presse.

Dans cette vidéo captivante, nous explorons l’intersection fascinante entre l’intelligence artificielle et le dessin de presse. Est-ce que l’IA peut avoir un impact significatif sur ce symbole de la liberté d’expression?

Découvrez juste ici, une activité pour vos élèves.

La formation des journalistes à l’IA est essentielle, elle l’est tout autant pour les intervenants en EMI et leurs publics, futurs citoyens.

Quelques pistes pour aborder ce thème :

Conclusion : 

La menace de remplacement des journalistes par les machines est légitime :  les IA génératives sont précisément conçues pour copier et dépasser les capacités humaines en termes de langage, de raisonnement, de créativité, de planification et de prise de décision. Le tout, avec des promesses d’efficacité et de productivité exponentielles.

Pourtant, malgré cette volonté de surpassement des habiletés humaines, le fonctionnement et les compétences intrinsèques des IA génératives n’en font pas des journalistes en puissance, ni même des sources pertinentes, pour toutes les raisons évoquées.

Chaque journaliste a tout intérêt à en apprendre davantage, être au fait des innovations dans le domaine, et apprendre à les apprivoiser pour sa mise à jour personnelle. 

C’est à ce prix seulement, cette nécessaire préparation, que le journaliste de métier saura se tenir au creux de la vague technologique, s’adapter aux disruptions qui s’annoncent pour devenir : 

  • Un journaliste « plus productif », assisté de l’IA : permettant  d’aller plus vite, mais aussi se concentrer justement sur l’apport de valeur pour le lecteur, sans commettre l’erreur de s’appuyer aveuglément sur l’IA. Il faudra toujours en revenir aux fondamentaux du métier et faire valider l’information avec une seconde recherche pour vérifier les dates, les moments, les chiffres et statistiques. 
  • Un journaliste de terrain, remis en valeur : Le métier, sur cet aspect, pourrait retrouver un rôle central, en tant que générateur d’information primaire, en tant que contre-discours d’un flux d’informations typé et normé par les algorithmes d’une intelligence artificielle détenue par des organisations privées.
  •  Un journaliste  fact-checkeur : pour faire face aux deep-fakes, aux manipulations de l’information, à la désinformation et à la mésinformation. 

L’IA, parce qu’elle utilise des données erronées pour générer une réponse, peut induire en erreur. Le journaliste, qui vient valider l’information de façon directe, devient donc central et essentiel pour apporter de l’information sourcée et clarifiée.

Le journaliste aura donc à se former contre la désinformation en s’appuyant sur l’IA… pour déjouer l’IA. Et donc ne pas disparaître ! 

Pour aller plus loin :

Le conseil de la promo 2024 : N’hésitez pas à mettre à jour ce dossier, en mettant en place une veille sur ce sujet !

Géraldine Hélissey, Marie Pignot, Audrey Radondy & Laetitia Thiery.

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